Camaieuse

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08 décembre 2006

Commentaires

Cath

Un grand merci Camaïeuse d'aborder ce sujet sur ton blog, tu es rare en l'espèce.
Rare, car le sujet n'intéresse plus grand monde... 20 ans déjà ! ou 20 siècles !

Rare aussi car les cambodgiens eux-mêmes ne parlent que très peu de cette épouvantable martyr qu'ils ont subi. J'ai une merveilleuse amie cambodgienne, Viviane (quel joli prénom déjà !) qui a quitté Paris récemment pour rejoindre un morceau de sa famille en Australie.

Elle était pré adolescente durant les évènements et difficile de la faire parler, ou alors par petits morceaux, petits clichés ça et là. L'assassinat de son père très vite, puis de deux de ses soeurs dans des conditions atroces. Puis la fuite avec deux autres soeurs survivantes et la maman au travers du Cambodge jusqu'à la frontière Thaïlandaise et les camps de réfugiés pendant 4 ans avant que la Croix Rouge sous la pression internationale ne propose des passeports.

Les camps en Thaïlande, m'a dit Viviane, c'était aussi abominable que les Khmers de l'autres côté des montagnes. Les Thaïs ne se sont pas génés pour mettre les cambodgiens (ennemis de toujours !) en coupe réglée, s'approprier leurs biens, kidnapper les jeunes filles et les enfants, ne rien distribuer de la nourriture ou des médicaments prévus pour les réfugiés...

Tout ça, ça n'a jamais été évoqué ou si peu ou si mal...

Merci pour l'info sur Blogtrotters que je m'en vais voir de ce pas et bien sûr :

l'éducation des femmes et des filles est la solution pour un meilleur état du monde !

(j'en parle un peu lundi dans mon post sur de nombreux sujets "irritants").

Très bon week-end !

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